JAZZ "Fusion-Groove-Soul-Modern-Latin"

Publié le par bata002



Bonjour à toutes et tous,

Comme il est difficile de faire plaisir à tout le monde, voici une sélection de quelques artistes de réputations mondiale.
Mon premier choix se porte sur Herbie Hancock. Cette vidéo de Cantaloup Island avec Metheny,Holland,Dejonette est un vrai régale.


RAY CHARLES

Ray Charles Robinson est né le 23 septembre 1930 dans une famille très pauvre d'Albany en Géorgie et a été élevé par sa mère Aretha Williams à Greenville en Floride. Il fait une petite approche du piano avec Willy Pitman, un homme qui jouait dans le bar de son village. Son enfance est marquée par des traumatismes physiques et psychologiques : après avoir assisté impuissant à la noyade de son jeune frère de trois ans, il contracte un glaucome à l'âge de quatre ans. À sept ans, sa cécité est complète et il est placé dans un établissement spécialisé.

C'est dans cette école que, neuf années durant, il apprend la composition, ainsi que la pratique de plusieurs instruments, dont le piano (instrument qu'il ne put étudier immédiatement car, au moment de sa venue, les effectifs de l'école étaient complets), la clarinette le saxophone alto. Bien que l'enseignement musical qu'il y reçoit soit essentiellement classique, ses préférences vont dès cette époque aux musiques de son enfance : le gospel, le blues , le jazz et le country.

Âgé de quinze ans, il perd sa mère et décide de quitter l'institution. Il se fait héberger par une amie de sa mère à Jacksonville, où il commence à travailler comme musicien. Il tente ensuite sa chance à Orlando, puis à Tampa, où il gagne à grand-peine de quoi survivre en jouant du piano dans des orchestres de danse.




WADADA LEO SMITH

Dans l’ombre tutélaire du vénéré Miles Davis, période électrique, le trompettiste Wadada Leo Smith ajoute une nouvelle pierre angulaire à une œuvre de plus en plus à même d’explorer ses soubassements spirituels.

Tabligh (qui dans la religion islamique correspond au travail du prophète consistant à « délivrer le message ») est le troisième album du Golden Quartet de Wadada Leo Smith, après Golden Quartet (2000) et The Year Of The Elephant (2002). Un personnel renouvelé marque un changement notable dans l’orientation esthétique de ce nouvel album, enregistré en 2005 dans le cadre du CalArts Creative Music Festival de Los Angeles. Ainsi, aux dinosaures Anthony Davis, Malachi Favors Magoustous et Jack DeJohnette succèdent à la batterie une figure incontournable du free jazz, Shannon Jackson (ancien membre de l’AACM de Chicago, tout comme Leo Smith, il a joué entre autres avec Ornette Coleman, Cecil Taylor ou James Blood Ulmer), et deux musiciens plus jeunes mais à la réputation flatteuse et grandissante : Vijay Iyer (piano, Fender Rhodes, synthétiseur) et John Lindberg (contrebasse, basse électrique).

Autant le préciser d’emblée pour nos lecteurs qui connaîtraient mal ce trompettiste majeur - ce qui est malheureusement souvent le cas par chez nous : ces huit dernières années l’essentiel de la démarche de Leo Smith peut se résumer en une relecture singulière d’une des périodes les plus fastes de Miles Davis, débutée avec Miles in the Sky (1967) et poursuivie jusqu’à Pangaea (1975). Si la série d’albums réalisés avec sa formation Yo Miles (en compagnie du guitariste Henry Kaiser) s’applique surtout à visiter les années postérieures à Jack Johnson (1970), avec le Golden Quartet ce sont celles antérieures qui font l’objet de toute son attention, In A Silent Way (1969) demeurant le point focal indépassable.
Œuvrer dans la continuité ne signifie pas recopier en bon élève studieux, ni même marcher stricto sensu dans les pas du maître. Tabligh le démontre s’il le fallait : Wadada Leo Smith redéfinit dans les grandes largeurs le jazz de Davis, retenant de ce dernier plus précisément ici l’art de la dérobade et du secret. On pourra en effet écouter cette musique autant de fois qu’on le voudra, restera cette impression délicieusement tenace de quelque chose qui nous échappe, fuit l’entendement - ce quelque chose que Jean-Louis Comolli qualifia, à propos de Miles Davis justement, de musique. Leo Smith repart de zéro, non avec le modeste espoir de se substituer un temps à son mentor, mais bien avec le farouche désir d’alimenter encore et encore le secret de cette musique. L’origine d’un monde.

Soit donc quatre morceaux d’une longueur conséquente aux linéaments harmoniques incroyablement complexes et aux développements cosmiques imprévisibles, en ce sens qu’ils participent d’un mouvement d’éléments rayonnants, d’un transfert de flux d’énergies et d’ondes de choc (les assauts rythmiques et puissants de Jackson sont systématiquement déterminants), plutôt que de lignes mélodiques bien définies. On s’enfonce dans ces plages comme on le ferait dans une eau à la fois chaude et accueillante (des restes de funk ici ou là), étale en apparence mais dissimulant en réalité d’obscurs courants souterrains post-bop, voire des précipices free. Turbulence des fonds.
Pièce maîtresse de Tabligh, le dernier morceau éponyme, qui coule sur plus de vingt-quatre minutes, procède en une série de va-et-vient entre profondeur et surface, silence et sonorités tempétueuses. Après une introduction songeuse où les tonalités synthétiques dans le lointain créent une atmosphère mystérieuse autour de la trompette lancinante du leader, piano, batterie et contrebasse accumulent leurs forces pour composer un flot ascensionnel de notes dispersées ou concentrées dans l’espace. Puis l’ensemble de retomber, de s’épanouir en des étendues étrangement fuyantes, avant de s’agiter encore en une série de tourbillons rythmiques qui ouvrent dans l’horizontalité de la composition de nouveaux points de fuite. Ruminations d’un monde enfoui qui n’en finit pas d’agiter ses ombres et ses références, aspirant au Zénith tout en méditant sur sa permanence. Grand disque.
CET ARTICLE A ETE PUBLIE PAR PINKUSHION




Brother Jack McDuff
Genre(s) Jazz, Soul jazz, Jazz-funk
Hard bop, Blues,
Rhythm and Blues


Né Eugene McDuffy à Champaign, dans l'Illinois, McDuff a commencé par jouer de la basse dans le groupe de Joe Farrell. Sous les conseils de Willis Jackson, qui l'avait également engagé comme bassiste à la fin des années 1950, McDuff a troqué la basse contre l'orgue Hammond et s'est attiré l'attention de Prestige Records, tout en continuant à jouer avec le groupe de Jackson. McDuff se retrouve vite à la tête de plusieurs groupes, où l'on retrouve des musiciens comme Red Holloway au saxophone, Joe Dukes à la batterie ou même un jeune George Benson à la guitare.

McDuff a enregistré plusieurs albums, aujourd'hui considérés comme des classiques, sur Prestige, dont son tout premier album solo Brother Jack en 1960, The Honeydripper (1961), avec le saxophoniste ténor Jimmy Forrest et le guitariste Grant Green, Brother Jack Meets The Boss (1962), avec le saxophoniste ténor Gene Ammons, ou encore Screamin’ (1962).

Après son passage chez Prestige, McDuff rejoint le label Atlantic Records pour une courte période puis enregistre pour Blue Note dans les années 1970. To Seek a New Home (1970) a été enregistré en Angleterre avec une line-up de musiciens comprenant le blues shouter Jimmy Witherspoon et certains des meilleurs musiciens britanniques de jazz du moment, dont Terry Smith à la guitare et Dick Morrissey au saxophone ténor.

La fin des années 1970 et les années 1980 ont été marquées par un intérêt décroissant du public pour le jazz et le blues, ce qui en a fait une période de vaches maigres pour de nombreux musiciens de jazz, dont Jack McDuff. Il faudra attendre la fin des années 1980 pour que McDuff connaisse une nouvelle période de succès, qui commence avec son album The Re-Entry, enregistré pour le label Muse en 1988, puis se poursuit avec sa signature sur le label Concord Jazz en 1991. George Benson apparaît en 1992 sur l'opus de son mentor Colour Me Blue.



Malgré des problèmes de santé, McDuff a continué à travailler et à enregistrer tout au long des années 1980 et 1990, et a fait une tournée au Japon avec Atsuko Hashimoto en 2000. "Captain" Jack McDuff, comme il a été convenu de le surnommer, est mort d'une insuffisance cardiaque à l'âge de 74 ans à Minneapolis, dans le Minnesota.






Dans le style Groove ou Soul Jazz

Hank Marr - The Greasy Spoon


Hank was born on January 30, 1927, in a section of Columbus known then as Flytown. He remembers sneaking off to the neighbors', where he could practice on their piano, playing the chords he would pick up from listening to music on the radio. "My stepmother could never find me," recalls Hank. "She eventually asked my dad to buy a piano, and at great sacrifice, he did."



The Bebopwino Blog is one year old today. All I can say is that I never dreamed that well over 300,000 people would visit. In fact when I started the blog I wasn’t sure how long I would keep it running. But here we are one year on and I’ve got a queue of projects (mainly involving vinyl albums) swirling around in my head and scattered across three hard discs. So I can assure you that I intend keeping this show on the road for a little while longer.

My thanks to all those of you who have contributed comments and encouragement, a big thank you to fellow bloggers who have linked to this site, and thanks also to anyone who has donated rare material (usually anonymously). And thank you to Ramson who sent in a whole load of Jazz Greats albums which I unfortunately had to take down when they were reissued. The biggest thank you of all goes to Joan who has worked so hard to produce so many label shots, cover scans and rips from original 1950s vinyl. Joan’s contributions have taken this blog to a standard which I never foresaw when I started it one year ago.

This post keeps the early 1960s R&B instro mood of the “Night Train” LP going. Hammond organ player Hank Marr recorded a series of gutsy, jazzy instrumentals between 1960 and 1964. The single releases of these sides were on Federal, with many also being issued on albums on the King label. On some sides Freddy King plays guitar and on others Rusty Bryant is the tenor sax man. This long out of print CD was released on Charly in 1991. Download and play these funky dance grooves at your own boss shindig party.

Le jazz-funk est le style musical apparu aux États-Unis dans les années 1970, en général purement instrumental, mêlant la structure des morceaux de jazz (thème, succession de solos, thème), avec les rythmes syncopés et l'instrumentation du funk ( Percussions et batterie, piano électrique Fender Rhodes ou Wurlitzer, orgue Hammond B3, synthétiseurs analogiques: Mellotron, ARP Odyssey, Oberheim, Moog, Hohner D6 Clavinet, cuivres, basse électrique, parfois guitare électrique (Melvin Ragin "wah wah" Watson) ).

Les artistes ayant façonné ce style sont entre autres;
Miles Davis, Herbie Hancock, The Headhunters, Weather Report , Azimuth, Passport - Klaus Doldinger, Billy Cobham, Eddie Henderson, Patrice Rushen, Donald Byrd, Idris Muhammad, Deodato, Joe Thomas, Ramsey Lewis, Dieter Reith, Roy Ayers Ubiquity, The Awakening, Stanley Clarke, Grover Washington, Jr., Marcus Miller, the Temptations, Maceo Parker, James Brown et Prince.

Chacun tentant d' y apporter sa signature, son style propre, ses effets et ses inspirations.

Le jazz-funk consiste à donner un irrésistible "groove" au jazz (tout en conservant la dynamique de recherche stylistique propre au jazz) et en y intégrant les nouvelles technologies instrumentales, dans le but d'obtenir une musique extravertie, orientée vers la dance, avec pourtant des textures rythmiques et mélodiques et de grande qualité. Un fort courant de créativité est né de ce mouvement, donnant parfois des pièces musicales très originales voire visionnaires.

Dans les années 1980, le destin pourtant prometteur du jazz fusion se voit quelque peu désavoué, bien que continuant d'être incarné par certain groupes comme Tribal Tech ou Elektric Band de Chick Corea. L'avènement du smooth jazz avait rendu confuse la signification même du terme "fusion". Certains groupes contribuèrent cependant vers la fin de la décennie à une renaissance du genre; nombre d'entre eux étaient des "géants" de la fusion des années 1970 ou d'anciens membres des groupes pionniers.

Après un long break, Miles Davis continue sa carrière. Il enregistre avec de nouveaux musiciens un jazz-rock teinté de pop tout au long des années 1980 et ignore la critique des fans de son jazz de la première heure en produisant une œuvre toujours controversée. Ses travaux au cours de cette période reçoivent cependant les hommages des amateurs de fusion ou d'autres styles.

En 1985 Chick Corea forme un nouveau groupe de fusion nommé Chick Corea Elektric Band, avec de jeunes musiciens tels le batteur virtuose Dave Weckl, le bassiste John Patitucci, le guitariste Frank Gambale et le saxophoniste Eric Marienthal. Le nouveau groupe de jazz-rock de Joe Zawinul dans les années 1980 est The Zawinul Syndicate, qui intègre davantage d'éléments issus de la world music au cours des années 1990.

L'un des groupes importants du début des années 1990 est Tribal Tech, mené par le guitariste Scott Henderson et le bassiste Gary Willis. Henderson est encore membre des formations de Corea et de Zawinul de la fin des années 1980 lorsqu'il met en place son propre groupe, qui inclut également le claviériste Scott Kinsey et le batteur Kirk Covington (tous deux ont également enregistré d'autres projets solos de fusion). Henderson participe aussi au projet jazz-rock du batteur Steve Smith, Vital Information, avec le bassiste Victor Wooten issu de l'éclectique Bela Fleck and the Flecktones; ils enregistrent sous la bannière de Vital Tech Tones.

Le guitariste Allan Holdsworth joue aussi bien dans le registre du rock que de la fusion. D'autres guitaristes d'importance tels qu'Eddie Van Halen, Steve Vai (découvert par Frank Zappa) et Yngwie Malmsteen ont fait l'éloge de son jeu. Dans ses enregistrements de la fin des années 1980 il utilise fréquemment une guitare MIDI de type SynthAxe, dont il affirme qu'elle lui a permis de considérablement augmenter ses possibilités de composition et de jeu. Holdsworth continue aujourd'hui à produire des disques et à effectuer des tournées à travers le monde de façon régulière. Il a souvent travaillé avec les batteurs Chad Wackerman, Vinnie Colaiuta, ou Gary Husband, qui ont eux-mêmes sorti des disques de fusion en solo. Un autre ancien guitariste de Soft Machine, Andy Summers de The Police, a sorti plusieurs albums de fusion au début des années 1980.

Les guitaristes John Scofield et Bill Frisell ont tous deux réalisé divers enregistrements de fusion au cours des vingt dernières années tout en poursuivant leur exploration d'autres styles musicaux. Pick Hits Live etStill Warm de Scofield sont de bons exemples de fusion. Le guitariste japonais de fusion Kazumi Watanabe a produit de nombreux disques au cours des années 1980 et 1990, dont certains, comme Mobo Splash et Spice of Life, ont été particulièrement appréciés.

Le saxophoniste Bob Berg, découvert par Miles Davis, a enregistré un certain nombre d'albums jazz-rock avec son ancien partenaire dans le groupe de Davis, le guitariste Mike Stern.
Stern continue de jouer régulièrement de la fusion à New York ou à travers le monde. Ils ont ensemble fréquemment joué avec le très renommé batteur Dennis Chambers, qui a également enregistré ses propres albums de fusion. Ce dernier est aussi membre du groupe CAB, mené par le bassiste Bunny Brunel, qui inclut également le guitariste et claviériste Tony MacAlpine. L'album CAB 2 a été nomminé aux Grammy awards en 2002. MacAlpine a également été guitariste dans le groupe de metal fusion Planet X, avec le claviériste Derek Sherinian et le batteur Virgil Donati. Bill Evans, un autre ancien membre des groupes de Miles Davis des années 1980, à lui aussi réalisé un certain nombre d'enregistrements de fusion, dont Petite Blonde en 1992, qui a été accueilli très positivement.

Le groupe de Jack DeJohnette Parallel Realities, dont les autres membres sont Dave Holland et Herbie Hancock, deux autres disciples de Davis, ainsi que Pat Metheny, a enregistré et s'est produit en concert en 1990; un DVD remarquable sur leur prestation au Mellon Jazz Festival de Philadelphie a été édité. Le bassiste de jazz Christian McBride a sorti deux albums de fusion tendance jazz-funk, Sci-Fi (2000) et Vertical Vision (2003). D'autres disques de fusion récents et remarquables sont ceux du claviériste Mitchel Forman et son groupe Metro, formé avec le bassiste de Mahavishnu Jonas Hellborg, le guitariste virtuose Shawn Lane et le claviériste Tom Coster.

Voici quelques titres de ces artistes répertoriés;


Vibraphonist Johnny Lytle covers the score of the movie "A Man And A Woman" by French composer Francis Lai in a jazz setting, the LP was released in 1967 on Solid State Records, players are Johnny Lytle on vibes, Richard Davis on bass, Johnny Pacheco on latin drums, Bill Hinnant on drums and Jim Foster on organ. Production by Sonny Lester














Voici un album sur Solid State qui st un de mes préférés " autre titre très connu sur Tuba The Loop"







TITRES
1. Stronger Than Us
2. Today It's You
3. Samba Saravah
4. A Man And A Woman
5. A Man And A Woman (v2)
6. Stronger Than Us (Bossa Nova)
7. In Our Shadow




Découvrez !

Jazz Fusion Listen here

Jazz-rock fusion
Le jazz-rock, appelé parfois jazz fusion , est un courant musical né vers 1970 qui mêle des éléments venus du jazz avec d'autres courant musicaux comme le rock et le funk. Le jazz-rock a permis d'élargir considérablement le public du jazz, qui s'était beaucoup réduit avec le free jazz, et a généré de nombreux succès commerciaux. Le mouvement est surtout marqué par Miles Davis, Frank Zappa et le groupe Weather Report.

À la fin des années 1960, certains musiciens de jazz, emmenés par Miles Davis (Bitches Brew, 1970), expérimentent le mélange des formes et des techniques d'improvisation du jazz avec les instruments électriques du rock ainsi que et les rythmes de la musique soul et du rhythm and blues. Parallèlement, quelques artistes issus du rock commencent à intégrer des éléments venus du jazz à leur musique; Frank Zappa fut un pionnier avec son album Hot Rats de 1969. C'est au cours des années 1970 que la fusion connaît son heure de gloire mais le style a continué à évoluer et à être représenté jusqu'à aujourd'hui. Plutôt qu'un style musical clairement codifié, le jazz fusion peut être considéré sous l'angle d'une tradition ou d'une approche particulière de la musique. Une partie du rock progressif est également classée sous l'appellation de fusion.

Le jazz fusion est typiquement une musique instrumentale. Les morceaux sont généralement longs, avec de longues phases d'improvisation, des motifs et des signatures rythmiques souvent complexes, des caractéristiques qu'on retrouve rarement dans les autres formes de musique occidentale. De nombreux musiciens de jazz fusion sont connus pour être des virtuoses.

Il faut distinguer les véritables formations de jazz-rock fusion des groupes au répertoire pop qui rendent un hommage appuyé au Jazz avec des sons jazzy, souvent accompagnés de sections de cuivres
(Chicago, Steely Dan, Santana...)

Renouveau

Dans les années 1980, le destin pourtant prometteur du jazz fusion se voit quelque peu désavoué, bien que continuant d'être incarné par certain groupes comme Tribal Tech ou Elektric Band de Chick Corea. L'avènement du smooth jazz avait rendu confuse la signification même du terme "fusion". Certains groupes contribuèrent cependant vers la fin de la décennie à une renaissance du genre; nombre d'entre eux étaient des "géants" de la fusion des années 1970 ou d'anciens membres des groupes pionniers.

Après un long break, Miles Davis continue sa carrière. Il enregistre avec de nouveaux musiciens un jazz-rock teinté de pop tout au long des années 1980 et ignore la critique des fans de son jazz de la première heure en produisant une œuvre toujours controversée. Ses travaux au cours de cette période reçoivent cependant les hommages des amateurs de fusion ou d'autres styles.

En 1985 Chick Corea forme un nouveau groupe de fusion nommé Chick Corea Elektric Band, avec de jeunes musiciens tels le batteur virtuose Dave Weckl, le bassiste John Patitucci, le guitariste Frank Gambale et le saxophoniste Eric Marienthal. Le nouveau groupe de jazz-rock de Joe Zawinul dans les années 1980 est The Zawinul Syndicate, qui intègre davantage d'éléments issus de la world music au cours des années 1990.

L'un des groupes importants du début des années 1990 est Tribal Tech, mené par le guitariste Scott Henderson et le bassiste Gary Willis. Henderson est encore membre des formations de Corea et de Zawinul de la fin des années 1980 lorsqu'il met en place son propre groupe, qui inclut également le claviériste Scott Kinsey et le batteur Kirk Covington (tous deux ont également enregistré d'autres projets solos de fusion). Henderson participe aussi au projet jazz-rock du batteur Steve Smith, Vital Information, avec le bassiste Victor Wooten issu de l'éclectique Bela Fleck and the Flecktones; ils enregistrent sous la bannière de Vital Tech Tones.

Le guitariste Allan Holdsworth joue aussi bien dans le registre du rock que de la fusion. D'autres guitaristes d'importance tels qu'Eddie Van Halen, Steve Vai (découvert par Frank Zappa) et Yngwie Malmsteen ont fait l'éloge de son jeu. Dans ses enregistrements de la fin des années 1980 il utilise fréquemment une guitare MIDI de type SynthAxe, dont il affirme qu'elle lui a permis de considérablement augmenter ses possibilités de composition et de jeu. Holdsworth continue aujourd'hui à produire des disques et à effectuer des tournées à travers le monde de façon régulière. Il a souvent travaillé avec les batteurs Chad Wackerman, Vinnie Colaiuta, ou Gary Husband, qui ont eux-mêmes sorti des disques de fusion en solo. Un autre ancien guitariste de Soft Machine, Andy Summers de The Police, a sorti plusieurs albums de fusion au début des années 1980.

Les guitaristes John Scofield et Bill Frisell ont tous deux réalisé divers enregistrements de fusion au cours des vingt dernières années tout en poursuivant leur exploration d'autres styles musicaux. Pick Hits Live etStill Warm de Scofield sont de bons exemples de fusion. Le guitariste japonais de fusion Kazumi Watanabe a produit de nombreux disques au cours des années 1980 et 1990, dont certains, comme Mobo Splash et Spice of Life, ont été particulièrement appréciés.

Le saxophoniste Bob Berg, découvert par Miles Davis, a enregistré un certain nombre d'albums jazz-rock avec son ancien partenaire dans le groupe de Davis, le guitariste Mike Stern. Stern continue de jouer régulièrement de la fusion à New York ou à travers le monde. Ils ont ensemble fréquemment joué avec le très renommé batteur Dennis Chambers, qui a également enregistré ses propres albums de fusion. Ce dernier est aussi membre du groupe CAB, mené par le bassiste Bunny Brunel, qui inclut également le guitariste et claviériste Tony MacAlpine. L'album CAB 2 a été nomminé aux Grammy awards en 2002. MacAlpine a également été guitariste dans le groupe de metal fusion Planet X, avec le claviériste Derek Sherinian et le batteur Virgil Donati. Bill Evans, un autre ancien membre des groupes de Miles Davis des années 1980, à lui aussi réalisé un certain nombre d'enregistrements de fusion, dont Petite Blonde en 1992, qui a été accueilli très positivement.

Le groupe de Jack DeJohnette Parallel Realities, dont les autres membres sont Dave Holland et Herbie Hancock, deux autres disciples de Davis, ainsi que Pat Metheny, a enregistré et s'est produit en concert en 1990; un DVD remarquable sur leur prestation au Mellon Jazz Festival de Philadelphie a été édité. Le bassiste de jazz Christian McBride a sorti deux albums de fusion tendance jazz-funk, Sci-Fi (2000) et Vertical Vision (2003). D'autres disques de fusion récents et remarquables sont ceux du claviériste Mitchel Forman et son groupe Metro, formé avec le bassiste de Mahavishnu Jonas Hellborg, le guitariste virtuose Shawn Lane et le claviériste Tom Coster.

Publié dans Jazz Groove

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Salut Jean, encore de la belle musique bravo continu<br /> Bernard
Répondre
B
<br />  merci mon ami, comme tu as pu le constater, j'ai mis une variente de style of Jazz,<br /> plus tard une liste de talents sera en ligne voir label et Lp<br /> Salutations<br /> <br /> <br />